Rassemblement interdit puis autorisé
Le jeudi 19 octobre, une manifestation en soutien à la population palestinienne s’est tenue à Paris malgré une interdiction initiale demandée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Finalement, le tribunal administratif a autorisé le rassemblement. Un casse-tête pour les autorités qui doivent gérer la tension autour du conflit israélo-palestinien en France.
“Un besoin d’unité nationale”, selon un député LREM
Pour Benjamin Haddad, député LREM, cette interdiction initiale est justifiée. “Nous avons besoin d’unité nationale dans notre pays”, a-t-il déclaré sur franceinfo. Il rappelle que lors de précédentes manifestations pro-palestiniennes, des débordements ont eu lieu, voire ont été utilisés par des individualités islamistes. Une provocation qui peut être dangereuse, comme en témoigne le cri “Allah Akhbar” entendu place de la République lors du rassemblement de jeudi, qui rappelle l’assassinat de Dominique Bernard par un terroriste.
“L’enfer” pour les familles des otages français à Gaza
Benjamin Haddad salue également l’engagement du président Emmanuel Macron envers les familles des otages français retenus à Gaza. “C’est un geste très fort d’avoir échangé avec ces familles qui traversent un cauchemar, un enfer”, déclare-t-il. Le député rappelle également que la France fera tout pour que ces otages reviennent sains et saufs.
“Chacun doit faire preuve de mesure et d’équilibre dans leurs propos”
Enfin, le député LREM a commenté la polémique lancée par Gérald Darmanin sur le footballeur Karim Benzema, accusé d’entretenir des liens avec les Frères musulmans. Selon Benjamin Haddad, chacun doit prendre soin de peser ses mots lorsqu’il évoque une situation qui touche nos concitoyens. Il estime également que Karim Benzema a une influence qu’il ne doit pas négliger.